Wakfu

L'Espoir (Partie 1) - Les Carnets Nombre d'abonnés3 abonnés

Les contes du vieil Enutrof -> Les histoires au coin du feu
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Daniel ouvrit les yeux. Il ne se souvenait pas d'avoir échappé à la mort et, pire encore que cette dernière, à l'être qui le tourmentait. Un matelas d'une rare qualité supportait aisément sa masse rendue frêle par son passage aux égouts.

La pièce où il se trouvait était plutôt grande pour une chambre. Une porte en bois d'amadou se découpait à la gauche du lit. Les murs ocrés disparaissaient sous maints posters et affiches. Parmi ceux-ci, l’œil du blessé décerna sans problème des croquis techniques d’armes de jet ou de contact. Il en avait tellement vu ses dernières années… La porte pivota sur ses gonds sans un son pour laisser entrer un sadida aux longs cheveux verts et à la carrure athlétique.

«Kun?
-Oui c'est bien moi. Ça fait deux jours que tu dors. Tu pourrais me dire merci de t'avoir sauvé.
-Merci. Pourquoi ne pas m'avoir laissé disparaitre?»

Le sadida lui lança un regard montrant le mépris et le doute.

«Le Maître m'a désigné pour te sauver. Il ne voulait pas d'un cadavre de trop. Ta mort ne vaut pas une réputation entachée.
-Toujours aussi sympa celui-là, ronchonna le miraculé. Au fait, comment as-tu fait? Le flot de pourriture m'a emporté avant que je ne perde conscience.
-Des ronces bien enchevêtrées peuvent servir de filtre. On nous l'a redit il y a deux semaines, fit le sauveur en soupirant de dépit. Toujours aussi ignorant toi...
-Et toi aussi égocentrique.
-Je te conseille de te calmer. Mes armes t'ont sauvé mais elles peuvent aussi de tuer.
-Tes armes? Tu veux parler des espèces de grands couteaux qui ne m'ont en rien aidé, lança l'apprenti puni sur un ton et une mimique provocateur.
-Continue comme ça et je te renvoie dans le coma illico, menaça l'autre. N'oublie pas que je t'ai sauvé!
-Faux. J'imagine que tu t'en es attribué le mérite à tort et à travers, comme d'habitude»

Kun traversa sa chambre et, soulevant une pile de schéma tous plus militaires les uns que les autres, s'empara d'un sabre pour le moment endormi dans son fourreau.

«Tu vois ce sabre? J'ai passé six ans à tenter de le retrouver. Il appartenait à l'origine à l'un des apprentis des dieux. Un Gardien. J'ai du négocier pendant une demi-année pour obtenir l'autorisation de quitter le Kanojedo juste deux semaines. Je te passe les détails du lieu où il reposait et des pièges qui le défendaient. J'ai découvert que c'était un Shushu quand je le suis emparé. Un démon hexa-élémentaire. Et pourtant, à chaque fois que je l'utilise, je repousse sans problème la menace d'une possession. Cette arme est l'une des plus puissantes au monde. Les autres équipements entreposés ici sont au moins uniques ou légendaires. Malgré tout...»

Celui qui venait de faire ce monologue dégaina l'arme et, tout en tendant le bras et bandant sa volonté, la pointa sur son compagnon forcé de chambre.

«Malgré tout, je voudrais bien la donner si elle pouvait te faire comprendre que je t'ai sauvé. Je t'ai sauvé la vie imbécile!
-Tu as sans doute utilisé des ronces pour me sauver, mais jamais je n'aurais pu survivre si un sceptre miraculeux n'était pas apparu. D'ailleurs tu en as fait quoi? Tu l'as gardé pour ta collection? Radin!»

Une ride traversa le visage de celui qui tenait l'arme maléfique. Une goutte de sueur chuta de sa tempe. Le sadida grimaça rapidement puis répondit :

«Arrête sur le champ ces ironies acerbes ou je...
-Ou tu? Tu n'as pas le droit de me tuer, tu le sais. Les ordres sont les ordres. Pauvre Kun à qui on refuse ses plaisirs...
-S'il te plait arête, implora son compagnon et respirant bruyamment
-Je m'amuse bien trop pour ça. Pauvre Kun, il ne peut pas me tuer... Oh comme je le plains...»

Tout à coup, la pièce se trouva plongée dans l'obscurité. Daniel distinguait très bien la lumière extérieure aux fenêtres mais, pour une raison qui lui échappait totalement, la chambre était complètement coupée de cette lumière.
Un noir profond régnait. Il attendait des allaitements dans un coin de la pièce, comme si une bête s'efforçait de se débarrasser d'une pression qui retenait ses pulsions.

«Il ne pourrait pas te tuer, mais moi je le peux, susurra une voix inhumaine, dénouée de sentiments et maléfique.»

Le crissement caractéristique de griffes raclant le sol indiqua au pauvre jeune homme affaibli que la chose s'avançait vers lui en prenant tout son temps.

«Kun arrête ça tout de suite ce n’est pas marrant!
-Oh, il n'arrêtera pas. Il n'arrêtera plus. Il ne m'arrêtera plus!»

Ce hurlement empreint d'une joie sans borne terrorisa le terrorisa. Son écho revint quatre fois, renvoyé par les murs de la cour sur laquelle donnait la fenêtre, à chaque fois plus porteur d'une promesse d'agonie.



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Sur l'estrade se tenait plusieurs hommes. Certains, comme le Gouverneur, son Chef des Gardes et l'Ingénieur en météo étaient connus de la foule. Les autres, dont l'homme enchainé au premier plan leurs étaient inconnus. Le héraut, vêtu aux couleurs brâkmariennes, s'avança tout en déroulant son parchemin :

«Notre bien aimé Gouverneur Wayter ainsi que notre Chef des Gardes Rhigalt et en concertation le Général en Chef des Forces Armées Brâkmariennes Joer, avec annonce la condamnation à mort du dénommé Xan, disciple de sacrieur et fils du iop Azamoth et de la sacrieuse Bru Ral Soid pour les raisons suivantes :
-complot contre l'autorité souveraine
-intrusion dans une enceinte à accès restreint
-violation du couvre-feu sur les zones gouvernementales
-cambriolage de biens officiels
-détention et torture d'un membre du gouvernement
-assassinat de ce même membre du gouvernement
-fuite des lieux du crime
-blessures volontaires à autrui
-vol à la tire
Pour toutes ces raisons, devant la loi de Brâkmar et les Dieux, le hors-la-loi Xan est condamné à mort. Que justice soit faite!»

Le bourreau encagoulé grimpa sur la plateforme sous les applaudissements du public.

La hache au fil si acéré s’éleva gracieusement vers les cieux éthérés puis chuta pour renvoyer le sacrieur dans les affres de l'enfer.



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Iclafipartare sprinta vers le petit bras d'eau qui serpentait dans la Prairie. Son petit jeu avec les deux Gardes l'avait très vite plongé dans une situation compliquée.

Une flèche Immolante frôla son oreille. Une autre explosa derrière lui. Il vit une balise se posait à côté de lui. Comprenant ce qui n'allait pas manquer de se passer, il plongea en avant. Le souffle de l'objet crâ le repoussa sur sa droite. Un poing enflammé embrasa l'herbe juste derrière lui. Une roulade remit le roublard sur ses pieds. Le iop qui s'était projeté derrière commença à concentrer sa puissance. L'air chauffait, devenant brûlant. Le poursuivi baissa la tête. Une flèche glacée perça l'air là où se trouvait sa tête. Le cours d'eau devant lui se gela. Iclafipartare l'enjamba en deux pas profitant de son état alors que le iop libérait sa puissance.

Le ballon en forme de Bouftou était devant lui, sans obstacle autre que le bataillon armé. Le roublard entendit le iop bondir et les crâs lâcher une autre rafale de flèche. Il lança une bombe sur la foule de Gardes. L'explosion illumina tout l'endroit pendant un ou deux instants.

Les Gardes qui n'y voyaient rien se mirent en position de défense. Le hors-la-loi prit un grappin et le lança sur le ballon. La corde se rétracta et le ramena droit sur vers ballon. Les iops foncèrent pour tenir la montgolfière. Des sacrieurs commencèrent à enchaîner le véhicule en forme de Bouftou. Iclafipartare détacha une dague de sa ceinture. L'arme suivit une trajectoire circulaire et trancha toutes les cordes. Une bombe fit lâcher prise aux iops et fondre les chaînes. D'autres dagues stoppèrent une autre tournée de flèches.

-Au revoir Messieurs! Salutations au Gouverneur! Bonne journée, dit rapidement le roublard en enclenchant le mécanisme de vol.»

Le ballon prit rapidement de l'altitude et resta hors de ligne de mire des crâs.



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Sous le sol d'une Brâkmar offerte à la lumière crépusculaire, dans un dédale de galeries effondrées mêlées aux égouts et aux ruines enfouies d'une cité ravagée, un étrange duo se rapprochait inexorablement de ce qui fut la Milice de la capitale du vice.

Miss Étincelle et son "protégé" franchirent le seuil de la vieille porte qui tombait en ruine.

«Maman, demanda Saurek.
-Oui mon chou?
-J'aime pas cet endroit.
-Et pourquoi, s'enquit la belle en dévoilant un sourire maternel.
-Là haut il y a un vilain sram qui a été méchant avec moi.»

Le plus jeune du duo pointa du doigt un escalier délabré qui montait à l'étage.

«Ne t'inquiète pas, il doit être parti. Et puis tu sais bien que je ne laisserai jamais personne de faire du mal. Jamais.»

La beauté aux cheveux d'or s'avança vers le mur du fond. Sur celui-ci avait su subsister quelques bas-relief datant d'une époque révolue. Les lignes rouges et noires, usées mais visible, virevoltaient sur cette paroi en tranchant un motif des plus incongrus. Miss Étincelle suivit l'un d'eux de l'index jusqu'à qu'une porte secrète s’entrouvre.

«C'est quoi ça maman?
-Ça c'est mon passage secret à moi. Je t'emmène rencontrer des amies, tu veux venir?
-Oui, s'écria Saurek.
-Qu'est-ce qu'on dit?
-Oui s'il te plaît!»

L'éniripsa caressa affectueusement la tête du féca puis le prit par la main.

«C'est bien. Alors on y va?»

Une poignée de secondes plus tard, le tunnel secret dévoila un accès à un bel et large escalier. Une pression de la femme sur un coin de la première marche referma la porte. Ils descendirent l'escalier sous la lumière apaisante d'un artéfact de Miss Étincelle.
L'escalier s'achevait sur une porte violette.

«Maman?
-Oui mon petit?
-Pourquoi que les couleurs elles bougent?»

Le féca était littéralement hypnotisé par les vagues d'un violet plus clair qui serpentaient de façon aléatoire, offrant ainsi un ballet de couleurs et de reflets.

«La grande porte que tu vous est faite en Stasisilli. C'est une matière assez rare qui est vivante. La différence de ton que tu observes est due à la réaction entre ce matériau et le Wakfu de l'air. Les deux Énergies réagissent et disparaissent pour former ces teintes plus claires. Elles sont toujours violettes car il y a bien plus de Stasis dans cette porte que de Wakfu dans l'air. C'est aussi pourquoi la porte ne ce détruit pas immédiatement : elle est bien trop épaisse pour le peu de Wakfu présent dans l'air.
-Mais nous aussi on est en Wakfu. Y a pas de danger?
-Rassure-toi, notre Wakfu est limité à l'intérieur de notre corps. Enfin, tant que tu ne fais pas de sort.
-Est grande comment cette porte?
-Bien plus que tu ne le penses, fit Miss Étincelle en sortant une petite clé violette de la taille d'un dé à coudre de sa poche.»

Cette clé s'inséra parfaitement dans un trou si infime qu'il était impossible à voir sans savoir qu'il se trouvait là. La masse de roche de Stasis coulissa vers le plafond sans un son. L'éniripsa entraîna Saurek dans une pièce toute blanche qui ne comportait pour tout aménagement qu'un porte manteau où étaient suspendues plusieurs combinaisons blanches. Trois portes, placées sur les trois côtés de la pièce, menaient vers d’autres salles et n'étaient fermé que par une serrure classique d'apparence. La belle, après avoir fermé hermétiquement la porte, en enfilant gracieusement une et sortit par la porte opposée.

«Suis-moi Saurek. Aujourd'hui, tu va faire une chose très importante.
-Ai pas droit à un costume blanc? Eux un costume blanc, pleura Saurek.
-Arrête ton caprice et suis-moi!
-Non veux un costume blanc, réclama le garçon aux cheveux jais en tapant sur les murs et en pleurant. Veux veux veux!
-Tu as fini de jouer au petit mal éduqué! Tu me fais honte!»

A ces mots, Saurek cessa de se débattre et se rapprocha à petits pas de sa mère de cœur.

«Padon Mama. Padon moi. Ferais pu.
-Promis?
-Pomis.
-Dans ce cas, j'oublie cet incident. Patiente cinq minutes, je vais voir des amies.»

Miss Étincelle franchit l'autre porte et la referma derrière elle avec les mêmes précautions que la première, non sans avoir fait signe à Saurek de patienter dans la pièce au porte-manteau. La porte donnait sur un vaste dôme sur les parois duquel circulaient une quantité inimaginable de tuyaux, parfois remplis de fluides bleutés ou blanc. Sous cet enchevêtrement des plus complexes, deux formes alimentaient les tubes. L'un de ces deux moteurs tournait à plein régime en envoyant des vagues de Wakfu dans le dédale de conduites. L'autre semblait peiner. Deux femmes s'y affairaient. L'éniripsa aux cheveux blonds les salua en entrant :

«Salut Evayn, salut Bahamer!»

Ses deux coéquipières se détournèrent du moteur endommagé pour lui répondre.

«Salut Miss, firent-elles en cœur. Ça va?
-Le sujet que je suis allée chercher est un peu exaspérant sur les bords mais sinon tout va bien.
-Allons donc, que t'as t-il fait, s'enquit la crâ.
-Tentative de fuite. Il m'a fait courir pendant un bon moment le bougre.
-Te connaissant, il ne doit pas trop vouloir repartir désormais, reprit Evayn. Tu n'as pas trop forcé la dose j'espère?
-J'ai testé une nouvelle concoction de ma composition. Il est doux comme un Boufton.»

Bahamer éclata de rire.

«Plus que d'habitude?
-Oh que oui. Et à jamais.»

Les trois scientifiques rirent aux éclats simultanément. La dernière arrivée développa :

«Et en plus, ce merveilleux breuvage le ramène en... eh bien vous verrez.
-Il est bon pour un Transfert, interrogea la steameuse.
-Si notre moteur fonctionne, aucun problème!»

Bahamer retourna au chevet du moteur en question.

«Il ne reste plus grand chose à réparer. Tu peux demander au cobaye de venir, le temps que vous l’équipiez j'en aurais fini.
- Aucun souci.»

Miss Étincelle rouvrit la porte du dôme et invita Saurek à venir :

«Tu es près mon grand?
-Oui Mama.»

Les trois comparses retinrent à grand peine un autre éclat de rire.



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Loin d'une scène de retrouvailles marquée par une issue chaotique, un Maître méditait en position du lotus sur une estrade située au milieu de la cour. Draek songeait à ce Chaos imprévu de la veille, à l'apprenti envoyé chercher le bon à rien et à tous les papiers qu'on lui donnera à remplir. Sa condition de iop le rendait antipathique vis-à-vis de la dernière pensée. Si seulement la réputation du Kanojedo suffisait...

«…ne m'arrêtera plus!»

Une voix chargée de haine et de bonheur rebondit sur l’enceinte de la cour. Une voix antique et triomphante. Une voix amenant la mort, la terreur, la désolation. Une voix que tout combattant aguerri pouvait identifier. Une voix qui en aurait fait fuir la quasi-totalité. Le Maître sortit de sa torpeur et, empoignant son sabre à deux mains, bondit en avant.

Une anomalie attira son attention sur un point précis. Une chambre refusait à la lumière d'y exister. Une chambre dont il identifia très vite le possesseur; cette remarque ne faisant que confirmer ses craintes. Une chambre appartenant évidemment à l'étage le plus élevé, trente mètres en amont.

Personne ne pouvait ni sauter ni escalader une telle hauteur assez vite pour stopper à temps le cataclysme qui y prenait place. C'était tout bonnement impossible.

Les facultés cérébrales d'un iop n'autorisent pas cette classe à être capable d'avoir un vocabulaire très étendu. De nombreux mots sont des mystères pour ces guerriers.

"Impossible" est l'un d'eux.
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Liste des principales mises é jour :
20/07/13 - Fin de ce premier Carnet!
6 commentaires :
Mise é jour : Fin de ce premier Carnet!
Dracnor [Les Doux Barbares]947Hors ligne
20/11/2012 (17:24)
Comestible, comestible...

C'est clair que j'ai bien moins de lecteurs que Cegy (le grand, le superbe, le talentueux et cætera). Sans doute parce que le nom est moins accrocheur. En même temps, je ne changerais pas le mien.
doflix [Les Chevaliers du Chaos]1287Hors ligne
19/11/2012 (15:07)
Il y a une difference de public aussi, avec Cegy, on est au moins 6-7 à cherché tandis qu'ici, on n'est malheuresement pas beaucoup ^^

J'attend la bebette avec impatiente!! Alors, j'habite Rue ***** *** *******, 04-bis, ****, ****, Belgique :3
Je l'aurais quand? (hate de voir si c'est comestible , miam! )
Dracnor [Les Doux Barbares]947Hors ligne
19/11/2012 (12:57)
Je vais t'envoyer Rushu, on en reparlera.
Et oui, j'ai écrit ce qui allait arriver à mon souffre-douleur favori. N'empêche, chez Cegy ça tombe bien plus vite les spoils^^.
doflix [Les Chevaliers du Chaos]1287Hors ligne
19/11/2012 (12:19)
Bhen... on sait ce qu'il va se passer au Féca... V chap 4 quand les deux scientifiques parlent.
Sinon, Un Shushu n'est pas assez puissant pour battre les dieux normalements... Il n'y a pas un grand danger, non?
Dracnor [Les Doux Barbares]947Hors ligne
18/11/2012 (19:12)
Euh si, en THÉORIE tu devrais. mais bon, comme c'est des iops je te comprend. Plus de révélation sur le passé d'Icla dans le prochain chapitre, et bientôt le début du feu d'artifice fatal!

Et le fait que Miss soit une scientifique, relisez le chap 4! Je me tue à vous faire des demis-spoils (j'ai recompté, il y en a encore 5) et personne trouve!
Bouloucc (Éditeur)283Hors ligne
18/11/2012 (17:32)
Très belle chute ;)
Missétincelle est donc de mèche avec les scientifiques : que va devenir le pauvre Saurek *snif*
Et le roublard est vraiment fort : il s'en tire en 1 contre 10 ( enfin bon je ne devrais pas compter le groupe d'iops comme des ennemis ^^)
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